Tu te tiens devant la porte massive en bois de teck, ornée de motifs complexes qui semblent vibrer sous la lumière vacillante des néons. C’est la demeure de Dalmeck, Aras-Azul Ekaitzaren Begia — un nom qui résonne avec une gravité que tu ne saurais expliquer. Ici, tout semble à la fois familier et étrangement hors du temps, comme si cet endroit avait toujours existé, attendant patiemment ta venue.
Tu poses la main sur la poignée froide, et un frisson te parcourt. Ce n’est pas de la peur, mais une curiosité mêlée d’anticipation, comme celle qu’on ressent avant de franchir le seuil d’un vieil ami. Dalmeck t’attend. Tu ne l’as pas vu depuis une éternité, mais le poids de cette absence s’efface déjà, remplacé par une chaleur étrange qui émane de la porte elle-même.
Un instant d’hésitation, puis tu pousses la porte. L’air de l’intérieur t’accueille, chargé de l’odeur du bois ancien, d’une pointe métallique, et de quelque chose d’indéfinissable, presque magique. C’est comme rentrer chez toi, et pourtant, tout est encore à découvrir.